• Les Espèces chassées : la Marmotte

    MARMOTTE
    (Marmota marmota)


    Classe : mammifères
    Ordre : rongeurs
    Famille : sciuridés (tamias, écureuils, marmottes)

    La marmotte est un des plus gros rongeurs de notre pays. Son corps, ramassé, mesure de 50 à 60 cm de long et se prolonge par une queue touffue de 15 à 22 cm. En fin d'été, l'adulte pèse de 4,5 à 6 kg.
    La marmotte a un corps trapu, une tête large et plate et un cou qui semble presque absent Les oreilles sont petites et rondes, les membres courts et puissants.

    Les pattes antérieures possèdent 4 doigts, en plus d'un pouce rudimentaire recouvert d'un ongle plat. Les pattes postérieures se terminent par 5 doigts. À l'exception du pouce, tous les doigts sont munis de griffes plates et incurvées.
    Comme les autres rongeurs, la marmotte possède 2 paires de grosses incisives placées à l'avant de la bouche. Celles-ci croissent continuellement mais seule leur face antérieure est recouverte d'émail, de sorte qu'elles s'usent en biseau et deviennent tranchantes comme un ciseau.

    La Marmotte vit dans un terrier constitué d'au moins 2 chambres reliées par un réseau de galeries pouvant courir sur plus de 8 m. Souvent, elle s'assied à l'entrée de son terrier, ou sur les promontoires à proximité, pour scruter les alentours. Si un intrus s'approche trop, elle plonge dans son gîte en émettant un sifflement strident. Elle peut aussi produire un "fiou" sourd ou claquer des dents.
    La marmotte jouit d'une vue et d'une ouïe excellentes. Elle peut aussi grimper et nager sans difficulté. Étant massive, sa vitesse de course ne dépasse toutefois pas 17 km/h.

    Durant la saison chaude, la marmotte s'active surtout le jour. Elle n'amasse pas de victuailles mais mange énormément. Elle se constitue ainsi une réserve de graisses représentant jusqu'à 55% de sa masse corporelle à l'automne.

    Dès octobre, la marmotte entre en léthargie.

    Pour se soustraire aux rigueurs de l'hiver, la marmotte hiberne d'octobre à mi-avril dans un terrier dont elle obstrue l'entrée avec un bouchon de terre et de végétaux. En boule, sur une épaisse litière d'herbes sèches, ne se réveillant que quelquefois pour uriner, elle survit grâce à une importante quantité de graisse accumulée durant la belle saison. En fin d'hibernation, elle a perdu environ la moitié de son poids.
    En plus des différentes sorties, la marmotte dispose de deux "chambres", et, à droite, de "toilettes".

    Elle vit le plus souvent en colonies composées de plusieurs familles dont chacune dispose de son propre territoire et de plusieurs terriers, abris contre le froid et les intempéries mais aussi refuges contre le principal ennemi, l'aigle royal.

    Période du rut : mars ou avril
    Durée de la période de gestation : 32 jours
    Nombre de portées par année : 1
    Nombre de petits par portée : 4 ou 5, en moyenne
    Période de mise bas : avril-mai
    La Marmotte commune s'accouple peu après sa sortie d'hibernation, soit en mars ou en avril. Au cours de cette période, les bagarres entre mâles éclatent souvent. Après une gestation d'environ 32 jours, la femelle donne naissance à une portée comptant entre 2 et 9 petits, le plus souvent 4 ou 5. Les nouveaux-nés sont nus, aveugles et sans défense. Leur peau est rose et plissée. Ils pèsent de 25 à 30 g et mesurent environ 10,5 cm de long.

    À deux semaines, les petits sont couverts de poils courts et noirs. Entre les 26° et 28° jours, les yeux s'ouvrent. Peu après, ils commencent à manger des plantes vertes. À 5 semaines, ils sont déjà de véritables marmottes miniatures. Le sevrage survient vers la 6° semaine. La plupart quittent le gîte familial vers l'âge de 3 mois. En général, ils atteignent la maturité sexuelle au cours de la 2° année.

    La marmotte occupe habituellement les versants exposés au soleil, entre 1400 et 2700 m d'altitude. Là, elle choisit les terrains où alternent pelouses, éboulis et clapiers à gros blocs, parsemés de petits arbres et d'arbrisseaux.

    Elle vit en groupe familial, 1 femelle, 1 mâle adulte et un nombre variable de descendants d'âges divers, dans un terrier principal. Elle peut utiliser ponctuellement d'autres terriers en périphérie de son domaine vital au gré des déplacements.
    La galerie, de 14 à 17 cm de diamètre et de 3 à 10 m de longueur, est pourvue d'élargissements qui servent de chambres et de greniers à foin.

    Elle se nourrit principalement de plantes dont elle consomme tiges, feuilles, épis, bulbes, tubercules, racines, fruits, écorces. Accessoirement carnivore, elle ne dédaigne pas vers, larves et insectes.

    Largement répandue dans notre pays lors des dernières grandes glaciations, la marmotte s'est ensuite retirée dans les massifs internes des Alpes, de la Haute-Savoie aux Alpes-Maritimes.
    De nombreuses opérations de réintroduction et d'acclimatation sont à l'origine de sa présence dans les Pyrénées, le Massif central et les pré-Alpes.
    D'autres tentatives ont échoué dans le Jura et les Vosges.
    Sa chasse n'est autorisée que dans les départements alpins. Le déterrage et le piégeage, jadis très pratiqués, sont aujourd'hui interdits.

    Jusqu'à ces dernières décennies, la marmotte était très chassée pour sa fourrure et surtout pour sa graisse, connue depuis l'Antiquité pour ses vertus antirhumatismales et analgésiques. Passées de mode ou remplacées par de nouveaux produits, peaux et graisses ne sont plus recherchées.
    Aussi, après avoir connu un déclin au cours du XIXème siècle dernier et au début du XXème siècle, la marmotte est aujourd'hui en expansion.




    l'horreur :


    il faut reflechir a l'impact de la marmotte sur une niche écologique qu elle n occupait pas. J' ai un ami de l'INRA qui m'avait expliqué qu elle avait un impacte non négligeable sur la flore des Pyrénées en particulier avec certaines fleurs endémiques du massif. La raréfaction de cette plante entrainant elle même la baisse de certain insectes pollinisateurs essentiels à d autre plantes...etc c'est l effet boule de neige...

    Donc non la marmotte n'est pas classée nuisible (sauf peut être sur certaine commune) et oui elle est classée gibier:Pour les Pyrénées atlantiques sa chasse et ouverte les mercredi,samedi,dimanche et jours feriés du 20/09/09 au 11/10/09. une période très courte donc.


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  • je viens de la découvrir, elle pousse ds les Alpes....quizz....
    bonne journée, je ne serais pas très présente , grosse douleur et fatigue énorme....
    plein de gros gros bisous pr la meilleure journée possible...

    Sideritis hyssopifolia

    thé des alpes

    Wikipédia:Lecture d'une taxobox Comment lire une taxobox
    Crapaudine des Alpes ou Thé des Alpes
     Sideritis hyssopifolia
    Sideritis hyssopifolia
    Classification classique
    Règne Plantae
    Division Magnoliophyta
    Classe Magnoliopsida
    Ordre Lamiales
    Famille Lamiaceae
    Genre Sideritis
    Nom binominal
    Sideritis hyssopifolia
    L., 1753
    Classification phylogénétique
    Ordre Lamiales
    Famille Lamiaceae
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    sont disponibles sur Commons
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    Dite aussi Crapaudine des Alpes ou thé des Alpes ou thé des montagnes ou Crapaudine à feuilles d'Hysope.

    Son appellation de thé des Alpes peut produire une confusion avec la dryade à huit pétales (ou dryade octopétale)

    L'espèce est protégée et ne peut être cueillie que pour la consommation personnelle dans la limite de ce qu'une main peut contenir. Pour des utilisations à des fins commerciales une autorisation préfectorale est nécessaire.

    Description [modifier]

    Sous-arbrisseau vivace de la famille des lamiacées (ou labiées), à peine velue. Les feuilles sont longues ou ovales ou en spatules, dentelées ou non. Le pétiole est très court. Fleurs jaune pâle disposées en épis oblong de 1 cm environ. La tige, comme pour toutes les labiées, est à section quadrangulaire.

    Habitat

    Pousse dans les rocailles calcaires mais aussi dans les prairies attenantes à ces zones rocheuses dans les Alpes, le Jura et les Pyrénées jusqu'à 1 800 m d'altitude. Dans le massif de la Chartreuse (Dauphiné, Isère) on la trouve à partir de 1 500 m et jusqu'à 1 800 m. Floraison à 1 800 m en juillet-août.

    Usage

    Comme beaucoup de plantes de montagnes de sa famille, Sederitis hyssopifolia est utilisée pour les liqueurs et les tisanes. Les recettes ressemblent à celles du génépi et de la vulnéraire (hypericum nummularium). On cueille la sommité fleurie exclusivement. On en met une quarantaine dans un litre d'eau-de-vie, on laisse macérer quatre à cinq semaines, puis on filtre et on sucre à son goût.

    On dit que cette plante fait partie des nombreuses espèces entrant dans la composition de la liqueur des moines Chartreux appelée "Liqueur de la Grande Chartreuse".

    Plante visible dans le château de Peyrepertuse en été


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  • "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on
    a le plus d'intérêt à savoir."
     
    [Proverbe chinois]


    bonne soirée, le temps s'est maintenu, petite balade et ce matin kiné....épuisant....
    plein de gros gros bisous

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